De 1986 à 1990, FR3 Hamster Production va produire une série de flims érotiques basée sur une collection de livres appelée Série Rose. Cette collection contient des œuvres diverses traitant principalement de sexe et d’histoires de cul écrites par des écrivains français du XIXème siècle de grande renommée.
Hier soir, aux alentours de minuit trente, j’ai visionné sur la chaîne NT1 l’épisode du soir intitulé Hercule aux pieds d’Omphale avec un bon copain… mais il n’y a rien de sexuel entre nous. Je dis ça parce que je me suis souvent fait traiter de pédale, de salope. Et c’est facile de traiter les gens de pds tout ça parce que deux garçons vivent ensemble dans un ranch et portent des pantalons en cuir. Bref, en un mot comme en cent, nous décidâmes de regarder ce flim.
A l’encontre des flims de culs traditionnels, les épisodes de la Série Rose ont pour particularité de tous avoir une introduction de 15 min où l’on peut admirer une magnifique bibliothèque d’époque absolument déserte regorgeant de livres poussiéreux extrêmement excitants. Ce voyage érotique est commenté par la voix sensuelle d’un grabataire sexagénaire qui vous explique longuement que vous êtes sur le point de voir un flim de cul au cas où vous n’auriez pas compris ce que signifie le chiffre 16 en bas à droite de l’écran.
Le flim se déroule au XIXème siècle. Théophile, un jeune collégien provincial qui semble être un fan de Robert Smith à en juger par sa coiffure, est accueilli par son oncle interprété par Yves Pignot (Le directeur du pensionnat dans Bernie, cf photo) chez qui il vient passer quelques jours en vacances. On s’attend bien entendu à ce que l’oncle lui demande de lui *ucer la *ite. Mais il n’en est rien.
Théophile fait ensuite connaissance avec sa tante, une très charmante rouquine de 3 mois son ainée qui semble avoir une personnalité très extravertie. On s’attend bien entendu à ce que sa tante lui ordonne de lui *éfoncer l’*nus. Mais il n’en est rien.
Théophile se fait ensuite conduire à sa chambre par sa cousine. Pour cause de travaux, Théophile se voit loger dans un ancien pavillon d’amour qui se trouve dans un magnifique jardin qui ressemble à s’y méprendre à une fresque peinte sur un bout de carton. On s’attend bien entendu à ce que Théophile propose à sa cousine de lui *erforer la *hatte avec sa grosse *uéquette. Mais il n’en est rien.
Théophile remarque alors sur un des murs, une tapisserie représentant la déesse Omphale (qui ressemble vachement à sa tante) et à ses pieds le demi dieu Hercule (qui ressemble vachement à l’acteur Yves Pignot).
C’est à ce moment précis que le flim bascule dans un épais mystère et un suspense renversant. En effet, le soir même, Théophile, son oncle, sa tante et sa cousine se retrouvent pour manger du potage. La servante portugaise apporte le dîner et sert deux louches à chaque membre de la famille. Perdu dans ses pensées, Théophile ne touche pas à son assiette et songe à la tapisserie en léchant sa cuillère en argent. Sa tante lui demande alors ce qui lui occupe tant l’esprit. Théophile lui répond qu’il pense à Hercule aux pieds d’Omphale. Et c’est à ce moment précis que se produit le plus angoissant passage du flim, sa tante lui conseille de reprendre de la soupe et ordonne à la servante de le resservir.
Nos esprits se noyèrent dans une tempête d’incompréhensions, de folies et de doutes. Comment la servante avait-elle pu resservir deux louches de potage dans une assiette déjà pleine sans en renverser, sans que personne ne s’en rende compte, sans que personne ne réagisse. Nul doute, Michel Boisrond est un dieu du raccord.
Mais notre aventure surnaturelle ne devait pas s’arrêter là. Le soir même, Théophile s’en va se coucher dans sa chambre et à l’instant même où il se retrouve nu, il lui semble être fixé du regard par la belle Omphale. Ce sentiment le trouble et il n’est pas au bout de ses surprises car quelques instants plus tard, après s’être assoupi, la déesse quitte sa fresque et vient frôler de ses doigts divins le visage innocent du jeune homme endormi. On s’attend bien entendu à ce qu’elle lui *ompe le*boub avec sa grosse bouche de *uceuse. Mais il n’en est rien.
Le deuxième soir, Omphale revient surprendre le jeune homme dans sa couche et se présente à lui. Théophile est surpris mais enchanté par cette sublime apparition. Peinant à cacher à la fois la fascination qui le submerge de voir se matérialiser sous ses yeux une ancestrale divinité issue de la mythologie grecque et l’érection provoquée par un face à face aussi intime avec une meuf à oualpé aussi bien gaullée, Théophile ose lui toucher le genou. Un moment d’érotisme intense qui provoqua en nous un éveil libidineux des sens et du désir. Presque autant qu’un bon chasse et pêche sur TF1 à 4h du mat.
Le jour suivant, Théophile est appelé par sa tante. Après un brève échange riche en informations cruciales au bon déroulement de l’histoire, celle-ci lui demande de se tourner vers un immense miroir afin qu’il ne puisse pas la reluquer pendant qu’elle change de robe. Elle lui demande ensuite de l’aider à attacher le ruban dorsal et on s’attend bien entendu à ce qu’il l’*ncule violemment cette *utain de grosse *alope. Mais il n’en est rien.
Le soir même, Omphale revient lui rendre visite et se montre très entreprenante. Mais Théophile est inquiet de la possible réaction d’Hercule qui, du haut de sa fresque, semble avoir grave les boules. En effet, si de sa tapisserie descend le grand Hercule, notre ami Théophile s’il l’attrape il l’******. Pour le rassurer, Omphale lui montre un sein (séance d’onanisme à son paroxysme).
Le quatrième jour, L’oncle de Théophile lui annonce que sa tante est souffrante. Le jeune homme décide donc de se présenter à elle et lui offrir son aide. Il pénètre dans la chambre où sa tante et sa cousine lui montrent leurs seins et l’invitent à les rejoindre dans la couche qu’elles partagent. On s’attend bien entendu à ce qu’il leur *ouffe le *ul et les *odomise à sec pour enfin *jaculer tout son *outre dans leurs *ueules à ces petites *utes. Mais il n’en est rien.
Le soir venu, il finit enfin par se taper Omphade. Très mystérieusement, l’oncle décide le lendemain même de se débarrasser de la tapisserie, et par là même de sa femme et de sa fille. Quelques années plus tard, Théophile retrouve la fresque chez un antiquaire qui lui certifie que c’est une tapisserie d’époque (donc datant de la mythologie grecque) ce que le jeune homme est assez con pour croire. Théophile exprime le souhait de l’acquérir et le vendeur lui en demande 400 francs. Malheureusement Théophile ne dispose pas de cette somme sur lui et indique à l’antiquaire qu’il va de ce pas faire le nécessaire et revenir le plus vite possible. Théophile revient 5 minutes plus tard, on assume qu’il est allé retirer au distributeur du coin de la rue, mais il est trop tard. En effet l’antiquaire s’excuse platement et lui explique qu’une jeune femme vient à peine de la lui acheter pour la somme de 600 francs mais qu’elle lui a laissé son adresse afin qu’il puisse lui rendre visite et admirer la tapisserie lorsqu’il le désir. S’ensuit alors un long plan séquence sur la fenêtre de la calèche qui s’éloigne avec à son bord la tapisserie et la tante (ou Omphade, mais à ce stade on s’en fout). On s’attend bien entendu à ce qu’il… mais en fait non.
Pas trop les boules ?
Un moment d’exception donc que nous recommandons chaudement aux amateurs de 7ème art qui ont le grand privilège de capter NT1. De notre côté nous allons faire notre possible pour assister aux diffusions des prochains épisodes de la Série Rose, surtout depuis que j’ai appris que Pénélope Cruz interprète Daphné, Javotte et Juliette dans un des derniers épisodes de la série intitulé « Elle et Lui », on lui verra peut-être un téton, j’en frémis d’avance…