Tout le monde s’accordera à dire que Retour vers le futur est une des plus grandes trilogies de tous les temps. Les geeks de ma génération admettront sans mal que le deuxième volet de la saga est de loin le plus trippant, notamment en ce qui concerne les features high-tech qu’arbore Marty MacFly tout au long du film.
Ce qu'il y a de vraiment génial dans cette belle époque où l’on vit (insouciance quand tu nous tiens), c’est qu’on se rapproche de plus en plus de cette réalité futuriste. En effet, des scientifiques de l’université de Saint-Andrew (la capitale du golf) ont apparemment réussi à inverser la force de Casimir.
La force de Casimir, ce n’est pas le gloubi-boulga, mais une force attractive entre deux plaques parallèles conductrices et non chargées due aux fluctuations quantiques du vide présentes dans toute théorie quantique des champs. Pour simplifier, disons qu’en théorie, plus des plaques sont proches, plus elles s’attirent. En inversant cet effet, les scientifiques écossais auraient donc recréé la lévitation en utilisant des lentilles un peu spéciales.
Bon certes, cette découverte concerne surtout la nanotechnologie et on en est pas encore à fabriquer des skate-boards volants, mais on s’en rapproche quand même.
Toujours dans le délire Retour vers le Futur, le blog Neatorama dévoile que la firme Nike avait dès 1992 déposé le brevet des baskets qui s'attachent toutes seules que portent Michael J. Fox dans le film. Un projet de godasses bien réel qu’une bande de fanatiques s’évertue à promouvoir via une pétition on-line : Mc Fly 2015 Make it happen !
Manque plus que la voiture volante me direz-vous, et là encore on en est plus très loin avec la soucoupe volante M200G Volantor que commercialise la société Moller International (pas aussi cool que la DeLorean je vous l’accorde).
Bref, tout ça est fantastique si ce n’est que la communauté scientifique semble moins pressée d’inventer le moteur qui recycle les ordures. Surtout que d’après des chercheurs britanniques, on devrait se prendre en pleine gueule le réchauffement climatique causé par l’effet de serre en 2009. Jusqu’à présent, seules les calottes polaires et les glaciers en avaient payé le prix avec une fonte des glaces vertigineuse (on applaudit la banquise arctique qui bat son record de disparition cet été), le reste de la planète étant généralement épargné par le refroidissement temporaire d’une partie de l’océan Pacifique.
Résultat des courses, dans 2 ans on pétera de chaud mais on aura des fringues de ouf et des voitures volantes.