DISCLAIMER : Cette note, cet article, ce post (appelez ça comme vous voulez) n’est en aucune façon animé par une quelconque homophobie, racisme ou intolérance envers les personnages de bandes-dessinées.
Il y a peu je mentionnais dans une note, un article, un post (appelez ça comme vous voulez) le très bon, l’excellent même, film Donnie Darko. J’y ai repensé ce matin avant d’aller travailler alors que je libérais Mandela tout en lisant le dernier Fluide Glacial.
En effet, Jake Gyllenhaal y fait une éblouissante démonstration visant à contredire la grossière théorie établie par ses deux compères un peu saouls, qui se réjouissaient à l’idée que le Grand Schtroumpf puisse avoir créé la schtroumpfette dans le but de l’offrir comme esclave sexuelle à la meute de crevards peuplant le village des schtroumpfs et ce afin de filmer ces orgies gang-bangesques et se palucher ensuite tranquillement en visionnant l’immonde tournante sur VHS.
Notre jeune héro leur apprend donc que ce n’est bien évidemment pas le grand schtroumpf qui créa la schtroumpfette pour assouvir les besoins bestiaux de ses compatriotes, mais bel et bien Gargamel afin d’avilir la communauté et semer la zizanie au sein de la tribu majoritairement masculine et, sans aucun doute, hétérosexuelle (le schtroumpf coquet mis à part).
Mais ! Comme nous le rappelle Donnie Darko, c’est corrompue par l’incroyable gentillesse et merveilleuse solidarité du mode de vie schtroumpf que la schtroumpfette devint une authentique et véritable schtroumpf à part entière.
Adieu donc, fantasmes primaires et partouzes schtroumpfiennes, pas de ça chez les schtroumpfs.
Cependant, n’étant pas la moitié d’un con, jake Gyllenhaal semble finalement troublé par ses propres conclusions, n’effleurant que d’un doigt (juste un doigt) la terrible vérité lorsqu’il réalise que le coït serait de toute manière mécaniquement impossible puisque les schtroumpfs ne sont pas munis d’organes reproducteurs. « D’ailleurs cela n’a pas de sens ! A quoi ça sert de vivre si on a pas de queue ?! » s’exclame t’il même.
Une brillante analyse qui semble néanmoins s’écraser platement sur une incohérence rhétoricienne. Puisque cela n’a pas de sens de vivre si l’on a pas de queue mais que les schtroumpfs persistent bel et bien à trouver des raisons de vivre, et que la schtroumpfette ne fut pas sauvagement violée par une horde de males reclus en forêt sans aucune autre alternative coïtale, ne pourrait-on pas en déduire que les schtroumpfs, peut-être pourvus d’une anomalie génétique inconnue, auraient en réalité un appareil génital et seraient du fait complètement gays. Que cacheraient-ils donc sous leurs grands bonnets courbés ?
C’est le cul bien amarré sur la cuvette des toilettes que je lisais donc en cette matinée pluvieuse la magnifique déduction d’Albert Algoud :
* 1 - Les schtroumpfs ne se nourrissent que de salsepareille, remède médicinal à la blennorragie et la syphilis.
* 2 - Les schtroumpfs se transmettent le fameux virus dit du « schtroumpf noir » en se mordant la queue.
* 3 - Les schtroumpfs ne se transmettent qu’entre hommes ce terrible fléau par la queue et aussi par derrière.
Conclusion d’Albert : les schtroumpfs sont pédés (cqfd).
J’hésite à envoyer les fruits de ces recherches au scénariste de Donnie Darko, nul doute qu’il en dormirait mieux le soir.