…pour une vague histoire d’hétérosexualité latente. Il a préféré la vie de couple à la franche camaraderie burnée. Finies les parties d’Halo jusqu’à 1h du matin et les descentes de Laphroaig en fumant des cigares cubains tout en se grattant les couilles en caleçon troué devant Pimp my Ride.
La fin de 2 ans de collocation souvent source d’inspiration pour les inepties de ce blog.
Kangoo… mon ami… mon frère… (et peut-être même mon père… qui sait, il voyage beaucoup).
Me voilà seul dans un immense appartement parisien. Les pièces vides raisonnent de mes lamentations, l’écho de la solitude me tient désormais compagnie le soir, et je peux faire caca la porte ouverte.
La fin d’une aventure illustrée ici par la douce Paprika et son trait délicat.
Mais ne nous éternisons pas là-dessus. Le monde continue de tourner, Bigard fait des baises mains à Benoit XVI, notre ami Ullcer a (enfin) ouvert un blog, notre ami Thomas Cesario (voir article sur Fairyland) a rejoint le groupe Stelaria (allez admirer sa répartie dans son interview sur heavylaw.com)…
Quoi d’autre ? Ah oui c’est bientôt Noël. Je vais le passer à Cannes, au soleil, car le froid m’emmerde.
À droite, à gauche, ils citent : Daft Punk, Stardust, Justice, Etienne de Crecy, Mojo, Guetta, Jean Nouvel, Christian de Portzamparc, Dominique Perrault, Paul Andreu, Philippe Starck, Sophie Calle, Yasmina Reza, Marjane Satrapi, Abd Al-Malik, Diam’s (ahaha), Nothomb, Beigbeder, Marc Levy, BHL (ahahahahahaha), Michel Houellebecq, Jean-Pierre Jeunet, Besson, Dahan, Luc Jaquet, Irène Némirovsky, Pierre Boulez, Pierre-Laurent Aimard, Natalie Dessay…
Et pourtant...
(image cliquable)
Passons le fait que la plus grande quantité d’œuvres littéraires traduites en anglais et importées aux US est... française, que la France est le plus grand producteur cinématographique en Europe, que Paris est toujours la ville la plus visitée du monde, que le français est la langue étrangère la plus enseignée aux États-Unis (d’après Le Monde qui considère que l’espagnol n’y est plus une langue étrangère)… sommes nous sur le déclin ?
Ca n’a rien à voir mais…
Heureusement qu’il nous reste de vrais artistes pour promouvoir la culture française !
Dans quelques mois aura lieu l’élection du nouveau président du monde. Les candidats républicains (la droite américaine) sont déjà tous connus et se livrent actuellement une bataille sans merci pour tenter de succéder au désormais impopulaire Georges W. Bush. Mais la campagne pour l’élection du candidat démocrate (la droite américaine) attire bien plus l’attention car en toute logique il/elle devrait être en position de force pour le round final.
PTLB fait aujourd’hui un petit tour de présentation des candidats à l’élection présidentielle des États-Unis.
Nous commencerons par la droite américaine : Les candidats républicains que nous appellerons les "ho putain c’est pas gagné…"
En tête du cartel républicain nous avons l’ancien maire de New-York Rudy Giuliani qui traîne derrière lui la réputation d’un fou furieux psychopathe travesti mais à qui l’histoire accorde la réhabilitation des quartiers chauds de la grosse pomme (essentiellement à coup de tolérance zéro). Rudy n’a peur de rien et surtout pas de faire vibrer la fibre patriotique et la menace terroriste puisqu’il fut, avec Georges W. Bush, l’un des grands héros du 11 septembre. En véritable pro du show hollywoodien, il nous délivre une vidéo de campagne digne des plus grandes productions Bruckheimer.
A ses trousses, le sénateur de l’Arizona John McCain qui malgré son grand âge (71 ans) s’affirme encore comme un héro de guerre avec des couilles grosses comme des pastèques. Petite vidéo à coup de musique Far West où on le voit avec son pote Reagan (gage de son expérience de dirigeant) et traiter un étudiant de "petit con" (gage de sa force de caractère). McCain se pose également comme le pourfendeur des dépenses inutiles, militant contre les budgets d’études des espèces en voie de disparition (gage de son engagement environnemental) et contre la création d’un musée Woodstock (gage de son aversion envers ces sales hippies de merde). Ironie du sort, étant copain avec Reagan (le mec qui finançait Saddam Hussein il y a quelques décennies) et étant lui-même un ancien GI, il se retient bien de critiquer le coût de la guerre en Irak.
Vient ensuite le gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee, un héro du régime slim fast qui a récemment dévoilé son arme secrète pour terrasser ses opposants : Chuck Norris ! Mike et Chuck discutent politique sur YouTube et ça marche (4 millions de dollars de dons en plus dans sa campagne). Leur cheval de bataille : l’immigration. Dans cette vidéo Chuck explique pourquoi après avoir soutenu Georges H. Bush, il soutient maintenant Mike Huckabee : "Just like president Georges H. Bush, same thing I did with him... I knew he was a good man, that's why I got on his campaign, and I feel the same thing with you, I feel you have the same integrity as former president Bush had…" (notez bien le "as former president Bush had")
Autre candidat : Duncan Hunter qui lui mise surtout sur la concurrence économique déloyale de ces méchants chinois qui volent le travail des américains. Malheureusement la Chine possède la plus grande armée terrestre du monde bientôt équipée par la France (dès que Sarkozy aura réussi à faire tomber l’embargo imposé après le massacre de Tiananmen en 1989), la bombe atomique, fait partie du conseil de sécurité et rachète petit à petit tous les fonds de pensions américains. Étant en pleine croissance économique c’est également un très bon client, tellement bon qu’il arrive à empêcher les États-Unis de vendre des armes à Taïwan. Mais tout ça n’arrêtera pas Duncan Hunter (avec un nom pareil on peut supposer que ses adversaires tremblent à chacune de ses interventions) car dit-il : "as president I’ll stop China".
Il aurait pu être le digne successeur de Georges W. Bush, étant lui aussi un représentant du Texas (yeeehaaa) mais il n’en est rien. Docteur Ron Paul, s’impose comme le champion de la constitution et la star d’Internet, anti-guerre en Irak, anti-embargo, anti-protectionnisme, anti-inflation, anti-police du monde, anti patriotic-act, anti-Bush et promoteur de l’amour, de l’espoir et de la paix. A se demander ce qu’il fout chez les Républicains. Ici on a droit à Simon et Garfunkel et des citations de Martin Luther King. Le Forrest Gump au physique de gentil grand-père de la droite conservatrice se veut le prophète des temps modernes.
Mitt Romney, gouverneur du Massachusetts, est le playboy du parti républicain. Ses atouts de campagne : ses cheveux magnifiques et son superbe menton proéminent. Son cheval de bataille : la famille parce que "chaque enfant a droit à un père et une mère". C’est beau, ça met la larme à l’œil. Malheureusement Mitt traine derrière lui des propos malheureux sur la polygamie (étant arrière petit fils de mormons) qui n’ont pas plus à tout le monde. Espérons pour lui que son sourire à tomber compense le reste.
Tom Tancredo quant à lui est tout l’inverse de Mitt Romney : Petit, gros, moche, il se propose de bouter les aliens hors des Etats-Unis et de lutter contre la propagation de l’espagnol en imposant l’anglais comme langue officielle.
Dernier en liste, Fred Thompson s’attaque en premier lieu à ses opposants, accusant Mitt Romney d’être pour l’avortement, Huckabee d’avoir déjà soutenu des taxes, et Giuliani d’être contre les armes à feu. Les propositions de Fred : augmenter le budget de l’armée, lutter contre l’avortement, virer les immigrés. On pourrait croire que Fred n’est qu’un vieux con comme un autre, mais il cache bien son jeu. En effet, même si beaucoup l’ignorent, Fred fut aussi un grand acteur qu’on aura pu voir dans A la poursuite d’Octobre Rouge, Die Hard 2, et la série télé Law & Order.
Avec les collègues du bureau nous avons fait une petite vidéo pour participer à Tel est ton cœur, la tentative de vidéo virale la plus longue jamais diffusée sur Internet à l’occasion du Téléthon 2007.
La vidéo en est à sa 3ème mise à jour et on nous aperçoit au milieu juste après la statue et les 2 petites filles qui se font un bisou (kro meugnon). Attention c’est furtif et ça se conclu par Marc Drillech et son sourire angélique.