Hier soir on est allé voir Star Trek, et n’en déplaise à Schrödinger, c’était loin d’être aussi chiant et ridicule que d’habitude même si le scénar m’a paru troué d’illogismes à certains moments, fortement compensés par de bonnes doses de conneries sympathiques. Donc, un bon film pop-corn pour le grand public, c’est toujours agréable (même si l’absence de William Shatner se fait cruellement ressentir).
Leonard Nimoy n'est pas le seul à reprendre son rôle dans Star Trek...
William Shatner également fait une brève apparition, ouvrez bien les yeux en allant voir le film.
L’histoire est habilement menée : pour ramener les persos originaux sur le devant de la scène et les rajeunir, JJ a préféré développer un univers parallèle à coup de voyages dans le temps et de réalité alternée plutôt que de connement raconter une genèse chiante comme la mort à la Georges Lucas.
Bon, ça relève peut-être du sacrilège pour les trekies, j’en sais rien et j’m’en cogne, j’ai jamais aimé Star Trek avant. Par contre, j’aime beaucoup les histoires de voyages dans le temps et de paradoxes temporels, ça me travaille. En général je kiffe les films qui abordent le sujet comme Terminator, Retour vers le Futur, Timecop (grand film Timecop), etc… La grande question de savoir si le futur est prédestiné, les conséquences de l’effet papillon, les inévitabilités… Tiens, peut-on se rencontrer soi-même et se faire l’amour puis voyager dans le passé pour se tuer soi-même ? En quel cas, on n’a pas pu se faire soi-même l’amour dans le futur, et on n’est pas censé existé donc on n’a pas pu venir du futur, se faire l’amour et se tuer ensuite (et donc on pourrait en théorie se faire l’amour à soi-même sans que ce soit gay). Passionnante réflexion n’est-ce pas ?
On pourrait également utiliser le voyage dans le temps à d’autres fins sexuels, c’est sur ce thème que Jacob Fleisher a écrit et produit cette parodie de Terminator : Handjobs For The Future